Femmes
(Texte argumentatif réalisé par Marilou Lavoie, étudiante, automne 1998)
Problématique
De nos jours, les débats sur les questions d`éthique sont choses courantes. En effet, les croyances ayant beaucoup évolué ces dernières années et la technologie devenant de plus en plus perfectionnée, la société se voit tous les jours confrontée à de nouveaux faits qui eux entraînent les divergences d`opinions de la population. Depuis quelque temps, un sujet en particulier semble susciter l’intérêt : l`euthanasie. A la suite de certains cas rendus publics, la société en est à se demander si on devrait oui ou non légaliser cette pratique, question délicate qui soulève énormément la controverse. L’un des cas mentionnés plus haut est l’affaire Latimer, l`histoire d`un homme originaire de la Saskatchewan qui a asphyxié sa jeune fille handicapée de douze ans. Cet homme, dont le crime n’avait eu pour motivation que l`amour qu’il portait à son enfant, a été condamné à dix ans de prison pour homicide volontaire. Cette condamnation a soulevé une autre interrogation : est-il vraiment juste de juger le meurtre par compassion au même titre que tout autre meurtre ? C’est à cette question que je tenterai de répondre dans ce texte. Pour ce faire, j`aborderai l’aspect du respect de la vie humaine versus celui de la qualité de vie et je ferai le parallèle entre meurtre par compassion et euthanasie passive. Également, je m`arrêterai quelque peu sur la seule condition qui permet de considérer justifiable l`euthanasie. Prise de position
Avant tout, il est très important de distinguer le meurtre par compassion, ou euthanasie active, de l`euthanasie passive. L`euthanasie dite active est considérée comme étant l’action de provoquer la mort d`un malade pour mettre fin à ses souffrances. Si l`euthanasie est pratiquée selon la demande du malade, on la qualifiera de volontaire alors que dans le cas contraire, on la dira involontaire et on la traitera de la