Femmes dans le travail
Le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) mesure cela avec deux indices composites de développement humain (IDH) : l'ISDH : indicateur sexo-spécifique de développement humain. il s'agit de l'IDH calculé séparément pour la population masculine et pour la population féminine, avec un facteur de correction pour représenter le fait que la durée de vie des femmes est naturellement plus élevée. La discrimination sexuelle est considérée comme extrême lorsque l'ISDH féminin est inférieur de vingt points à l'IDH. Avec ce calcul, les neuf pays où la discrimination sexuelle est la plus extrême sont : le Yémen (-58), l'Arabie saoudite (-35), Oman (-32), la Guinée-Bissau (-31), le Soudan (-29), la Syrie (-23), la Libye (-22), Belize (-21), l'Algérie (-20). l'IPF : indicateur de la participation des femmes. il s'agit d'un indicateur essentiellement orienté sur la participation des femmes dans le processus de décision économique.
Il n'existe pas de relation linéaire entre ces deux critères de développement. Bien que le premier puisse être élevé, le second peut être tout autant faible. C'est le cas du Japon ou de l'Italie pour lesquelles les indicateurs IDH et ISDH sont relativement élevés par rapport à d'autres pays (ils sont classés respectivement 9e et 12e pour le Japon, 21e et 21e pour l'Italie, d'après le rapport du programme de développement des Nations-Unis 2003), alors que leurs IPF sont faibles aux vues de leurs IDH (classés respectivement 38 et 32e) (i.e. : faible participation des femmes dans le processus de décision économique).
Quant à la France, si son classement ISDH est meilleur que son classement IDH (15e et 16e), son classement IPF n'est pas établi, faute de données suffisantes.
Le forum économique mondial, indiquant l’écart entre les sexes, dans son rapport de 2007 place la Suède en première position (donc le plus petit écart), la France