Femme ronde
Pour les psychiatres, Barbie est un fantasme d'adulte mais pas de petites filles42.
Des parents l'accusent de fausser l'image de la femme et d'encourager notamment l'anorexie42. La pédopsychiatre Gisèle George et la psychanalyste Claude Halmos rejettent l'idée que Barbie ait un quelconque pouvoir, cette dernière va plus loin en disant que la construction psychique d'un enfant dépend des adultes et non pas des objets qui l'entourent42.
En 1992, Mattel commercialise la Teen Talk Barbie : elle peut émettre quelques phrases « comme les ados » à propos de shopping, vêtements, pizzas etc. La phrase : « Math class is tough! » (« Les math, c'est dur ! ») attire la réprobation de la AAUW (Association Américaine des Universitaires Féminines). Mattel retire rapidement la phrase du « répertoire » de Barbie. Par contre la phrase : « Allons faire les courses après l'école » ne fut jamais retirée de l'exemplaire français de la Teen Talk Barbie malgré les réticences de la AAUW.
Dans un brûlot intitulé Toy-Monster : the Big Bad World of Mattel, le journaliste et essayiste américain Jerry Oppenheimer présente le designer de Barbie, Jack Ryan, comme un pervers sexuel. Pour l'essayiste, Barbie serait l'incarnation du fantasme ultime de son inventeur : une call-girl de luxe, à la taille ultrafine, aux seins en obus et au visage enfantin42.
Hugo Chavez, le président vénézuélien, a proposé de fabriquer des « poupées avec des visages d'Indiens » pour remplacer « la Barbie, qui n'a rien à voir avec notre culture »43.
En 2010, la sortie de Barbie Video