Femme femme
INTRODUCTION DU SUFFRAGE UNIVERSEL FEMININ
1. L’exemple anglais
Aux alentours de 1865, beaucoup de choses commencent à bouger en Europe, particulièrement en Angleterre. Les femmes, exaspérées de ne pas voir leur avis compter dans les décisions politiques et sociales, revendiquent auprès du gouvernement les droits de vote des femmes. Grâce à leurs efforts, elles l'obtiennent pour les conseils municipaux et de comtés, mais ceci ne leur suffit pas.
Assoiffées par le désir de l'égalité politique entre les deux sexes, elles créent des associations au début du XXe siècle. La plus importante, la WSPU (union sociale et politique des femmes en 1903) prend le dessus sur les autres. Elle ne fait pas seulement pression sur le gouvernement, mais elle agit.
2. Les Actions :
Des femmes surgissent lors des réunions importantes et dérangent l'assemblée en réclamant leurs droits; ou encore, elles organisent des défilés à travers Londres où elles assiègent le Parlement, les ministères et les domiciles des ministres.
Lorsqu'elles sont arrêtées par la police, elles vont même jusqu'à frapper les policiers afin d'être incarcérées et pouvoir ensuite faire la grève de la faim. Et une fois malades et relâchées, elles récidivent.
Tout ceci pendant des années sans jamais avoir droit à ce qu'elle demandent.
Ce n'est qu'en 1918 que la loi tant réclamée est finalement promulguée par le Premier Ministre Asquith, convaincu de cette nécessité par l'arrêt du chantage et des violences. Il émit cependant une restriction : seules les femmes de plus de 30 ans ont le droit de vote, contrairement aux hommes qui l'ont dès 21 ans. Cette restriction se verra tout de même abolie dix ans plus tard (en 1928, les femmes de 21 ans obtiennent le droit de vote ) sous le Premier Ministre travailliste Stanley Baldwin.
II. Oppositions en France au droit de vote féminin, arguments misogynes.
Emile Morlot, député radical de 1896 à 1907 :
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