Faut-il réformer le mode d'élection du président des Etats-Unis ?
En effet, les grands électeurs n’étant pas un groupe préconstitué, il apparait que la possibilité de les influencer ou de les corrompre soit complexe, qui plus est au regard du fait qu’il faudrait pour influencer les grand-électeurs de chaque Etats. Ainsi, l’existence passagère et isolée du groupe intermédiaire éviterait qu’il soit soumis à quelconque influence. S’ajoute à cela l’interdiction qu’un élu soit également trop proche du pouvoir, c’est-à-dire qu’il ne peut être membre du congrès ou d’un bureau …afficher plus de contenu…
En effet, le nombre de grands-électeurs de chaque Etat est déterminé par son nombre de sénateurs, qui s’élève de manière constante au nombre de 2, et son nombre de représentants qui se détermine proportionnellement au nombre d’habitant de l’Etat susdit. Si ce mécanisme devait originalement assuré une juste pondération de la valeur des voix entre Etats, il conduit en réalité à ce que les voix des Etats faiblement peuplés valent plus que celles des Etats les plus importants. A titre d’exemple, une voix du Wyoming compte 3,6 fois plus que celle d’un électeur de Californie. Si les besoins du fédéralisme peuvent parfois expliquer une légère différence de valeur entre les voix des citoyens de chaque Etat, un tel écart représente une atteinte à la souveraineté de ceux-ci et donc, à la