Faut-il distinguer l'homme de l'oeuvre
Ces éléments sont inattendus pour ce sujet mythologique, puisque nous pouvons supposer que l’artiste est au courant que le personnage dans Iliade d'Homère donne une seule pomme. Ce constat persuade Meyer Shapiro qu’il s’agit d’un sujet pastoral, c'est-à-dire, d’un berger amoureux qui o�re des fruits à une jeune �lle. En outre, l’auteur implique la méthode de Sainte-Beuve, en se référant à la biographie de Cézanne, dont nous savons qu’il a cité dans ses lettres de jeunesse à Zola, la poésie latin, où nous retrouvons la pomme comme o�rande en gage d’amour. Par conséquent, la critique interroge la signi�cation …afficher plus de contenu…
Les souvenirs, décrits dans les carnets de Léonard de Vinci proviennent d’un “moi” intérieur. Utiliser ses textes ramènent Sigmund Freud à une surinterprétation. Ainsi, Contre Sainte-Beuve , ( 1909), démarque deux “moi” que l’homme possède. Celui qui crée une œuvre dans son espace intime et un autre que l’artiste présente devant la société et ses proches. Certes, les entretiens que Louise Bourgeois donne pendant sa carrière, permettent d'établir une liaison étroite entre ce qu’elle vit dans son enfance et sa pratique artistique. De même les