Faut-il toujours être sincère ?
Introduction
I- La problématique dans Le Misanthrope A- Le point de vue d’Alceste B- Le point de vue de Philinte C- Généralisation II- La problématique actualisée A- Rôles dans la société actuelle des personnages de la pièce B- C-
Conclusion

Le mensonge est considéré comme la faute morale par définition. La question qui se pose ici est « Faut-il toujours être sincère ?». On peut argumenter sur ce thème mais aussi réfléchir à son contraire et sa mise en application dans la société à l’époque du Misanthrope, on pourra ensuite actualiser le sujet.

Dans la pièce de Molière, Alceste joue le moralisateur et ne cesse de lutter pour défendre ses convictions. En effet, pour lui la franchise est fondamentale, en toute situation. Cela lui vaudra d’ailleurs des mésaventures : la dispute avec Oronte au sujet de son sonnet et la perte de son procès. Sur le principe, on ne peut qu’être d’accord avec Alceste et sa théorie sur l’honnêteté et la franchise constante, mais toute vérité est-elle bonne à dire ? La politesse et la courtoisie ne nous imposent-t-elles pas le contrôle de nos propos, il faut donc savoir ménager ses paroles pour restait courtois et ne pas être en marge de la société. Pour Philinte, il faut savoir se montrer tolérant avec les défauts d’autrui car personne n’est parfait. Philinte est très courtois, il aime la société et utilise la fonction phatique du langage, en effet, il ne pense pas tout ce qu’il dit comme on peut de voir dans les compliments qu’il fait à Oronte sur son sonnet. Il est poli mais pas hypocrite comme les petits marquis, qui fréquentaient les salons de l’époque et qui ne tarissaient pas d’éloges à l’égard des gens, sans même qu’elles soient fondées. La société à l’époque du misanthrope était fondamentalement fondée sur les apparences. Les différents types sociaux de cette période nous en font bien la démonstration. Mais faut-il suivre l’avis d’Alceste et