Faut-il reconnaître quelqu'un comme son maître ?
Commencez par vous demander pourquoi on vous pose cette question afin de déterminer le problème du sujet. Iic on vous interroge sur la nécessité d'une reconnaissance d'autrui comme maître. Notez d'abord que la reconnaissance est peut-être un processus indispensable pour que je puisse avoir conscience de moi-même : il me faut la médiation de l'autre pour être moi-même. Mais quel statut accorder à cet autre ? S'il est un maître au sens où je suis son esclave et où il me domine, puis-je encore me réaliser et prendre conscience de ma valeur ? Mais le maître c'est aussi celui qui est investi d'une autorité et que j'admire pour ses qualités qui deviennent pour moi des modèles. Quelles peuvent être ces qualités ? Mais si je les admire, n'est-ce pas aussi parce que je prétends pouvoir les posséder un jour ? Autrui est-il alors encore celui qui est séparé et distant de moi ? ne devient-il pas un proche si j'aspire à être comme lui ? Vous trouverez de nombreux éléments pour développer ces points en vous reportant aux sujets indiqués au bas de cette réponse. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Voilà les premières pistes que nous vous proposons. Nous espérons qu'elles vous seront utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos difficultés et de l'évolution de votre