Faut-il craindre la science
La science a été un acteur important dans le développement des civilisations, de par l’avancée technologique qu’elle entrainait. La vision positiviste de la science , qui déclarait que la science contribuait au rayonnement de l’Humanité, s’est véritablement éteinte après la seconde guerre mondiale. A partir de là, la science entrainait une peur plutôt qu’un engouement. Cette peur est-elle plutôt une peur d’un danger de la science ou celui d’un accès à un savoir trop fort qui permettrait d’acquérir un pouvoir trop grand ? Au vue de cette peur publique, y a-t-il nécessité de contrôler la science ? S’il y a une telle nécessité, il convient aussi de se demander qui devrait la contrôler, et s’il a l’aptitude à la contrôler. Ainsi la recherche de la vérité doit-elle être l’objectif sans limite de l’humanité ?
Nous verrons dans un premier temps que la recherche de la vérité a permis une meilleure connaissance de l’Homme et de son histoire, mais après que dans l’histoire humaine, la science n’a pas toujours été source de bien-être. Enfin, il conviendra de se demander s’il faut encadrer la science.
La meilleure connaissance de l’Homme et de ses origines a permis d’améliorer les conditions de vie de l’Homme, et d’apporter des éléments de réponse à la question existentielle de l’Homme : d’où viens-je ? Ces progrès se manifestent principalement sur la vie de l’Homme. En effet, la science médicale, soit un domaine partiel de la science, a permis grâce à ses progrès d’améliorer les conditions de vie de l’Homme, notamment en éradiquant certaines maladies (principalement des maladies infantiles) comme le choléra ou la peste. Si ces deux maladies sont