« Faut-il avoir vécu la Grande Guerre pour la représenter pertinemment »
« Faut-il avoir vécu la Grande Guerre pour la représenter pertinemment »
Ce n’est probablement pas la première fois qu’on s’interroge si représenter un fait historique sans l’avoir vécu était approprié. En quelques sortes, se poser cette question c’est mettre en question, et éventuellement en doute, la manière de faire l’Histoire. Depuis longtemps, les historiens, se basant sur leurs connaissances et témoignages, ont écrit l’Histoire ; ce qui veut dire qu’ils font un partage entre ce qu’ils estiment et ce qu’ils entendent des témoignages. Dans la première partie je vais expliquer comment « fonctionne » l’Histoire, du moins comment on la représente ; dans la seconde partie je vais plus me plonger dans mon avis du sujet ; la Grande Guerre, et à la fin je présenterai quelques œuvres qui pourraient éventuellement réfuter l’argument. Comme dit précédemment, l’Histoire s’écrit depuis toujours en comparant les faits à une enquête. L’historien recherche la vérité et la description la plus objective possible ; il doit se créer un œil critique. Il a accès à de nombreux documents écrits, témoignages, et doit le plus objectivement reprendre les éléments communs pour créer une vérité objective. C’est donc une tâche difficile que reçoit l’historien, véritablement une mission d’enquêteur, et nous, plus tard, lirons son rapport ; ce qu’on appelle la représentation de l’Histoire. C’est pour cette raison que lorsqu’on lit des faits divers d’Histoire, on réalise qu’ils sont, pour la plupart, écrits bien après l’évènement lui-même. Cet écart entre le fait et le compte-rendu à permit de faire des recherches, de se renseigner et creuser dans le sujet. Et c’est également pour cette raison que les faits de l’Histoire sont constamment complétés, améliorés au fur et à mesure du temps.
D’après l’argument présenté ci-dessus, on peut poursuivre en décrivant pourquoi ce serait mieux de représenter la Grande Guerre mais également l’Histoire, de manière objective