Faune et flore
La richesse naturelle de la Guadeloupe peut être considérée comme un véritable trésor environnemental.
Le patrimoine naturel est fortement influencé par la disponibilité en eau. L’hydrologie de l’archipel de la Guadeloupe est d’une extrême variabilité. Le sommet de la Soufrière qui est le plus haut des Caraïbes peut recevoir jusqu’à 10 mètres d’eau par an alors que la Désirade en reçoit moins de 1 mètre. Le réseau hydrographique de la Basse-Terre est suffisamment dense avec environ 55 cours d’eau alors que le climat est plutôt sec dans les autres îles et les cours d’eau sont intermittents. La biodiversité de la Guadeloupe est d’une variété biologique exceptionnellement riche pour un espace insulaire aussi circonscrit.
La Guadeloupe est une miniaturisation, un condensé de toute la biodiversité des Antilles. Tous les milieux naturels tant terrestres que marins sont représentés : Les mangroves maritimes du littoral, les forêts marécageuses et les forêts humides et denses qui se trouvent notamment au bord de l’océan ou des rivières et autres cours d’eau. Mais il y a aussi des marais, des salines et des lagunes que l’on peut aussi retrouver sur le littoral. Dès lors qu’on s’enfonce un peu plus à l’intérieur, au-delà des bordures côtières et à côté des cours d’eau, on peut rencontrer des étangs d’altitude et des multitudes de mares surtout dans la zone de Grande-Terre et dans une moindre mesure dans les autres îles de l’archipel. Les milieux marins avec les récifs coralliens, les plages de sable ou de galets et côtes rocheuses avec falaises. Prairies sous-marines, les forêts sèches caduques ou semi-décidue, forêt à feuillage permanent ou dense humide, savane d’altitude, etc.
C’est donc à juste titre que celle-ci a permis à la Guadeloupe de bénéficier de deux labels internationaux. Les qualités spécifiques du Parc National de la Guadeloupe et de la réserve naturelle du Grand-cul-de-sac ont été classées depuis