fascisme
Les primates, et donc les humains, ont une très bonne perception visuelle. Cette capacité visuelle nous permet de percevoir notre environnement à travers les formes, couleurs, mensurations, volumes et distances. L'image qui frappe la rétine est transformée en signal nerveux et véhiculée jusqu'au cerveau, où elle est traitée par des aires spécialisées.
Mais certaines pathologies peuvent altérer la vision jusqu'à évoluer parfois en cécité totale.
1. Comment l'étude des pigments rétiniens permet-elle de placer l'homme parmi les primates ?
La vision des couleurs nécessite de posséder différents types de pigments photorécepteurs, les opsines. L'homme possède des opsines sensibles au bleu, au rouge et au vert, il est trichromatique (sa vision est basée sur la perception de trois couleurs).
Tous les primates possèdent, au niveau de leur rétine, l'opsine sensible au bleu, codée par le gène B. On peut comparer les séquences des gènes qui codent pour les différents photorécepteurs et calculer leur taux de ressemblance, pour établir les liens de parenté entre différents animaux. Le gène B est très semblable chez l'homme et chez différentes espèces de singes comme le chimpanzé ou le macaque, ce qui démontre une étroite parenté entre l'homme et les primates.
Le gène de l'opsine sensible au rouge, qu'on retrouve chez les primates dichromatiques (vision de deux couleurs) et le gène de l'opsine sensible au vert, qu'on retrouve chez les primates trichromatiques, présentent de fortes ressemblances avec les gènes humains et confirment ce lien de parenté.
Exercice n°1
2. Quel est le rôle des photorécepteurs dans la vision ?
La rétine est un tissu composé de différents types de cellules, dont des cellules photoréceptrices : les cônes et les bâtonnets. Chacune de ces cellules contient des millions de pigments photosensibles, les opsines pour les cônes, la rhodopsine pour les bâtonnets. Les cônes sont sensibles aux formes et aux couleurs, les