Le personnage de Maître Pathelin, comme dit précédemment, est comparable à celui de Renart. Tous deux tentent constamment de tromper et d’arnaquer les autres. Seulement, à la fin, ils finissent par être eux-mêmes trompés. Pathelin est un avocat, mais il ne travaille presque plus, car sa renommée a fortement diminuée. Il s’engage quand même dans une affaire, celle du berger, car il n’a plus d’argent et ne sait plus comment subvenir à ses propres besoins. Le drapier passe pour le plus stupide, car il se fait trompé deux fois de suite : la première, c est lorsque Pathelin lui vole son drap, et la deuxième se situe lors du procès, car il perd une cause qu’il devait gagner. En plus, la façon dont il mélange les deux histoires devant le juge le ridiculise encore plus, ce qui suscite le rire chez le lecteur. Le comique dans cette farce est dévoilé par la naïveté de certains personnages, comme le drapier, par exemple : Il accepte de donner un drap à crédit, simplement parce que l’acheteur le complimente. Toutefois, il faut remarquer dans cette œuvre une espèce de morale, car à la fin le trompeur est trompé, et qui plus est, par un simple berger. En général, les paysans passent plutôt pour des ignares, mais dans ce cas, le berger finit par gagner dans toutes les histoires : Il gagne son procès, et ne paie pas son avocat. C’est le seul à tout gagner. Maître Pathelin trompe et est trompé une fois. Et là le drapier ne trompe personne, mais se fait avoir deux fois de suite. Pour conclure, je recommande la lecture de ce livre, car il est simple et amusant. En effet, sa lecture ne pose pas trop de problèmes de compréhension ni de vocabulaire. D’autre part, le fait que le trompeur est à son tour trompé apporte une touche comique à l’histoire. Enfin, l’apport historique de la pièce est important, tant au niveau des dialectes que de la monnaie utilisés au