Extreme droite en europe intro
Il y a deux semaines, la présidente du front nationale Marine Le Pen a fait un voyage en Italie au cour du quel elle a notamment présenté la version italienne de son livre, « A contre Flot ». Lors de la conférence donnée à cette occasion, étaient présent d'importants membres de l'extrême droite italienne, notamment Assunta Almirante, femme du défunt Giorgio Almirante, ex leader du parti néo-fasciste d'après guerre le MSI. Cette dernière a déclaré que « Les Français peuvent l'aimer comme ils ont aimé son père [Jean-Marie Le Pen] .
Au cour de son voyage, la présidente du principal parti de l'extrême droite Française a eu l'occasion de rencontré d'autres personnalités importantes du même bord politique, notamment Gianni Alemano membre de la Destra sociale, maire de Rome et allié du Peuple de la Liberté, le parti de Berlusconi.
Dans cet exemple, on voit une extrême droite européenne qui premièrement semble avoir de l'importance, tant bien au niveaux médiatique qu'en terme de popularité et qui, sans être unie, semble relativement cohérente dans ses idée malgré sa diversité. Mais il ressort également une singularité de ses partis, par leurs origines historiques, ou plus simplement par le fait qu'ils s'implantent chacun dans deux pays différents, donc deux contextes différents. Il est important de préciser que l'on considère ici l'extrême droite en tant que partis organisés reconnus comme tel par la loi des pays dans lesquels ils existent et dont l'un des buts est de défendre une identité nationale. On exclue ainsi les groupuscules dit d'extrême droite, qui, bien qu'ayant une influence indirecte sur l'image des partis d'extrême droite, ne participent pas de façon directe à la vie politique. De plus la diversité de leur forme d'actions et de leur idéologie rend son étude trop vaste. Dans les sociétés démocratiques d’après 1945, qui valorisent le consensus idéologique et social autant que les valeurs de