Extrait de René
Pour débuter, on remarque que la nature représente la désolation qui correspond bien avec l’état déprimé de René. En effet, l’extrait possède un champ lexical varié sous le thème de la nature tel que « désert » (l. 5), « automne » (l. 6), « feuille séchée » (l. 12-13), « cime dépouillée » (l. 13), « mousse qui tremblait » (l. 13-14), « roche écartée » (l. 14), « étang désert » (l. 14), « jonc flétri » (l. 14) et « pluie » (l. 21) qui démontre clairement l’état dépressif du héros.
Également, l’extrait possède d’autres termes qui constituent le champ lexical du déchainement par exemple « vents » (l. 4), «tempêtes » (l. 6), « des vents » (l. 7), « le vent » (l. 13), « souffle du Nord » (l. 14), « orages » (l. 20), « le vent [se lève] » (l. 18-19), « vent sifflant » (l. 21) résument bien l’état d’exaltation dans lequel se trouve René. Également, le sens connoté des champs lexicaux sous le thème du déchainement sont positif pour le héros et ils s’harmonisent bien à l’état d’excitation de René.
En conclusion, les différents termes de la nature utilisés par l’auteur sont donc le miroir des sentiments positifs et négatifs du héros de l’extrait de René. On peut donc s’imaginer que ce texte a été écrit pendant la période du romantisme. Il devient évident que la nature instable est à l’image des états d’âmes troublés vécus par le