Exposé
C’est un vieil Os centenaire et qui date de trente ans. En tant que conte, il figure dans le numéro 1 de la Revue Présence Africaine et a été traduit même en polonais. Les habitudes de la vie imposées par la TRADITION se révèlent mal adaptées aux besoins de Mor Lam. Disons que Mor Lam s’adapte mal à ses obligations. Son désir de se trouver seul, dans sa demeure, pour savourer son OS, explique toute l’importance de l’événement et dénote un égoïsme bien humain. Mais son choix, sa décision : plutôt faire le mort que partager l’Os, est terrifiant. Prisonnier de lui- même, sans générosité… Il meurt. C’est dans l’ordre. Il faut jouer le Jeu de la Tradition, celui de la Société dans laquelle nous vivons. NOUS NE SOMMES PAS LIBRES. Et AWA ? L’épouse modèle ? Elle n’existe que dans l’OBEISSANCE à laquelle elle se soumet tout naturellement. Attachée à Mor Lam par les liens implicitement contenus dans le simple fait d’EPOUSE, elle accepte d’entrer dans le jeu, ou plutôt dans l’ANTI-JEU de son mari au risque de la perdre. Est-ce par respect de la LIBERTE de Mor Lam ? Est-ce de l’indifférence ? Mais MOUSSA MBAYE est-il un véritable FRERE ? Lui qui, jouant le jeu, pousse son PLUS QU’AMI dans la tombe ?
II- RESUME
Il était une fois, un homme appelé Mor Lame. Il avait un confrère, « plus que frère », Moussa qu'il aimait très bien.
Un jour, Mor Lame cuisait un os de bœuf battu quand « plus que frère » lui rendit visite. Dans ce conte, Mor Lame, à cause de sa gourmandise et de son ingratitude, finira par provoquer sa propre mort, car il ne voulait pas partager son "Tong-Tong" avec son "Bok M'baar" (un plus que frère de case) Moussa III -STRUCTURE DU CONTE