Exposé sur les délocalisations et fermetures d'usines.
• Les délocalisations.
Les délocalisations d'entreprises ont commencé à prendre de l'ampleur à partir de 1980, en lien direct avec la politique de l'époque (pour la libéralisation globale). Elles furent facilitées par une forte baisse du coût des communications et des transports permises par le progrès technologique. Depuis, les délocalisations d'entreprises n'ont cessé de prendre de l'ampleur.
Les véritables décideurs de cette affaire sont les propriétaires des entreprises, ils sont à l'origine du phénomène de délocalisation, dans le but de faire baisser les coûts de production par (ou via) la baisse du travail.
Les principales tailles d'entreprises délocalisant sont les grandes et les médianes entreprises (voir document ci-dessous).
L'élément majeur est la concurrence. Dans un premier temps, grâce à la baisse des coûts de production causée par une délocalisation, une entreprise peut voir augmenter ses parts de marchés et ses profits. Pour y arriver, l'objectif incontournable et de baisser le nombre de salariés. Seulement, la concurrence ne va pas rester sans réagir et va inévitablement devoir mettre en œuvre des mesures similaires.
EXEMPLES :
- Les entreprises états-uniennes qui ont profités des délocalisations au Mexique, partent maintenant en Chine pour pouvoir diminuer encore leurs coûts de production.
- Les exportations représentent entre 45% et 70% des ventes, essentiellement vers l’Europe, les Etats-Unis et le Japon, soit la majeure partie du commerce.
Les principaux secteurs de la délocalisation sont l'industrie automobile, les vêtements, l'industrie textile et l'industrie électronique (voir document ci-dessous).
Chaque délocalisation en appelle donc d'autres, et nous avons alors affaire à une spirale qui a toutes les raisons de s'amplifier. Ce sont alors les emplois qui vont être de plus en plus touchés et les grands équilibres économiques nationaux vont être bouleversés.
Les salariés ont