Exposé sur le lin
Production et provenance :
Les premières traces de son utilisation remontent à l'an 10 000 av/JC en Turquie. Puis en 8 000 av/JC des utilisations de lin textile sont retrouvées dans les vestiges des cités lacustres Suisses. On situe son existence chez les Egyptiens en 6 000 av/JC où il servait à confectionner les vêtements et bien sûr les célèbres momies.
Le lin est une des rares fibres naturelles produites en Europe occidentale, sur une surface cultivée de près de 75.000 hectares. Les conditions climatiques de cette région conviennent parfaitement à la culture du lin, et une demande croissante dans le monde en fait une importante culture commerciale.
Aujourd'hui, la France se situe au premier rang mondial pour sa qualité et la Haute Normandie est la 1ère région linière en France avec 40 000 ha. C'est la zone qui présente la plus forte concentration de parcelles de lin textile. Elle bénéficie de l’alliance d’un terroir et d’un climat unique et du savoir-faire des liniculteurs.
Ainsi, les lins de Haute Normandie sont parmi les plus recherchés du monde.
Obtention de la fibre ou du procédé : Sa culture est peu exigeante en azote (d'où pas de pollution par les nitrates) et nécessite très peu de traitements physosanitaires (un déserbant et un traitement contre les insectes au maximum). Le cycle de vie est court, avec seulement cent jours entre l'ensemencement en mars et la récolte en juillet. A sa maturité en juin, la plante prend une couleur jaune doré, et vient ensuite la floraison, qui parsème les champs de petites fleurs bleues, blanches ou violettes. Un spectacle éphémère car chaque plante de lin ne fleurit qu'un jour.
La moisson:
Pour préserver le potentiel entier de chaque plante, le lin ne se fauche pas mais est arraché. Jusqu'à la seconde Guerre Mondiale, c'était un travail fait à la main et épuisant. Aujourd'hui, les arracheuses mécaniques se chargent de ce pénible travail.
Le séchage:
Après la récolte, le lin est disposé en haies