exposé lettre sur les aveugles de diderot
Diderot commence son observation par un constat et se place directement en tant que locuteur. Quand on cherche un mot qui exprime une idée bien précise dans notre esprit, on est comparable au manque que ressent un étranger quand il essaye de s’exprimer dans une langue qui n’est pas la sienne. Pour se faire, Diderot emploie une expression peu commune. Il s’agit du mot disette. Quand on prend la définition du mot : manque de ce qui est nécessaire à la vie, on se rend compte que par l’expression disette de mots, Diderot souhaite nous faire comprendre que les mots sont vitaux pour l’homme. Pour lui le besoin de s’exprimer est besoin vital, la communication entre les Hommes est essentiel à la vie. Il va comparer par la suite ce manque au manque que ressent un étranger quand il souhaite exprimer une idée dans une langue étrangère : l’étranger pense son idée dans son esprit, le traduit instinctivement dans sa langue natale (ce qu’il fait depuis le début de sa vie), et le partage à l’aide de sa faculté de parler. Mais s’il souhaite exprimer cette même idée universelle, qui ne dépend d’aucunes langues dans une langue étrangère, il ressent un manque de vocabulaire qui l’empêche d’exprimer clairement ses idées et de bien se faire comprendre.
Je suis parti dans un summer-camps aux États-Unis. Dans un premier temps, une idée simple se développe dans mon esprit : j’ai envie de me reposer parce que je suis fatigué. Mon esprit comprend cette idée, je la traduis dans ma langue natale instinctivement mais je suis incapable de me faire comprendre par les autres parce que je ne connais pas les mots pour exprimer cette idée dans cette langue.
Le même phénomène peut arriver dans l’autre sens :
Une blague en langue étrangère qu’on ne comprend pas. Les étrangers ne comprennent pas forcement tout dans la langue, ils sont privés d’une partie
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