Exposé les jeux et les jouets durant la guerre de 1914
Durant le premier Noël de la guerre de 1914, en France, les jouets guerriers représentent 50 % des nouveautés de l'année des grands magasins comme le Printemps ou les Magasins du Louvre. Armes factices, jeux d'adresse ou de stratégie entretiennent l'ardeur patriotique juvénile tout en réalisant des profits.
Quel est l’importance des jeux et des jouets durant la première guerre mondiale ?
Dans un premier temps, présentation des jeux et des jouets avec les différentes catégories et à quels types de personnes sont-ils destinés. Puis, un thème commun : la guerre avec la propagande vers le bas, l'impact des jeux et des jouets et la démobilisation des esprits.
Tout d'abord, selon Roger Caillois un jeu est une activité qui doit être libre ( l'activité doit être choisie pour conserver tout son caractère ludique), séparée (circonscrite dans les limites d'espace et de temps), incertaine (l'issue n'est pas connue à l'avance), improductive (qui ne produit ni biens, ni richesses : même les jeux d'argent ne sont qu'un transfert de richesse), réglée (elle est soumise à des règles qui suspendent les lois ordinaires), fictive (accompagnée d'une conscience fictive de la réalité seconde). Du même auteur, il définie quatre catégories de jeux : les jeux de hasards, les jeux d'adresses, les jeux de rôles et les jeux de vertiges. Un jeu d'adresse est un jeu de billes ou de quilles par exemple, il se définit par l'habilité du joueur. Un jeu de hasard se définit par la chance du joueur, par exemple le jeu de l'oie ou les jeux de dés. Un jeu de rôle est un jeu dans lequel chaque participant occupe une place sociale ou symbolique propre, par exemple le jeu des enfants costumés et rejouant les batailles. Un jeu de vertige est un jeu où le plaisir ludique vient d'un certain affolement des sens par exemple un manège dans un fête foraine. Il existe aussi des jouets comme commentaire politique, pratique bien antérieure à la Grande Guerre