Exposé les croix-de-feu
Introduction→ commencer en introduisant les mots de Michel Winock dans son article « Retour sur le fascisme français, LR et les crois de feu
La question du fascisme français est une pomme de discorde que l’on croyait depuis longtemps digérée. Il n’en est rien. Deux ouvrages viennent ranimer la dispute. L’un Fascisme français ?1933-1939, connu sous le titre anglais de French fascism, the second Wave 1933-1939 a été traduit en français, et de surcroit préfacé par Antoine Prost, il s’intéresse beaucoup à la Q des croix de feu . ; l’autre intitulé Le mythe de l’allergie française au fascisme, est un ouvrage collectif dirigé par Michel Dorby. Coup sur coup, les livres tentent de faire la leçon aux historiens qui, à l’instar de Philippe René Rémond, Pierre Milza, Serge Berstein, Jacques Julliard et bien d’autres, ont fait la faute de minimiser voire nier le phénomène fasciste, bien réel pourtant. Les auteurs arborent deux grandes thèse : la thèse immunitaire selon laquelle il serait impensable pour les historiens français d’envisager l’existence d’un fascisme français. Une autre thèse consiste à souligner une erreur méthodologique : il s critiquent cette démarche réductrice, cette volonté de classer à tout prix qui réduit très fortement la définition de fascisme. Pour Michel Winock, au contraire, si l’on veut comprendre les contradictions entre ces diverses « poussées antidémocratiques », leurs particularités respectives, leurs implications situationnelles, il faut les définir clairement les comprendre dans leur singularité, définir le fascisme et essayer d’y confronter le cas français. → c’est ce que nous allons faire ici pour les croix de feu, vraiment essayer d’en comprendre la singularité.
Avant d’aborder le phénomène des croix de feu, définir clairement l’idée de ligues. C’est selon Berstein dans l’ouvrage de Sirinelli « une association crée en vue de parvenir à imposer un point de vue commun à tous ses mbs, le plus généralement en