Exposé : Le culte des morts dans la Rome antique
Préambule Dans cet exposé, je ne parlerais que du culte des morts à l’époque où les romains étaient polythéistes. En effet, avec l’apparition du christianisme vers le Vème siècle avant J-C (Constantin le Grand légalise la religion et l’empereur Théodose la proclame religion officielle le 8 novembre 392), le culte des morts changent complètement.
Introduction
Les romains sont polythéistes. Ils ont une multitude de dieux et de croyances. Ils sont très religieux. Comme dans beaucoup de religions, ils croient en une autre vie après le mort, dans l’au-delà. Ils pensaient aussi que pour y accéder, il fallait appliquer un rituel, qu'un déroulement précis des funérailles étaient nécessaire. En effet, l’âme du mort effectuait un long chemin lors de la descente aux enfers. Il fallait pouvoir payer Charon pour traverser le Styx. L’âme était jugée, les plus méritantes rejoignant les Champs-Élysées. Tout cela impliquait une procédure bien particulière. Ils sont aussi très superstitieux, et pensaient que l’âme des morts pouvait revenir les hanter. Ils organisaient des fêtes, accomplissaient des rituels, voire des sacrifices pour apaiser les morts, leurs colères, leurs rancunes ou leurs susceptibilités.
Cet exposé sera divisé en trois parties : les funérailles et le deuil, exposant les rites funéraires des romains, les différentes étapes, et le deuil, le culte des morts, où sont expliquées les coutumes et les cérémonies destinées à apaiser les esprits, et les Enfers, détaillant les différentes étapes de la vie dans l’au-delà, selon la mythologie romaine.
Les funérailles et le deuil Le statut social était très important à Rome. Il décidait du déroulement et du faste des rites funéraires. En principe, les riches se faisaient incinérer, tandis que les Romains plus pauvres comme les esclaves pouvaient être jetés dans des fosses communes, sans cérémonie. Pour les hommes important, l’Etat romain pouvait