exposé EPO
Test urinaire :
Le test urinaire consiste à prélever un échantillon d'urine de l'individu afin de détecter la présence d'EPO synthétique dans son corps (on peut le différencier de l'EPO naturelle). Deux techniques sont utilisées pour les tests urinaires :
L'isoélectrophorèse est une sorte de chromatographie qui consiste à déposer l'échantillon sur une plaque électrique recouverte d'un gel. La plaque est composée de deux pôles: un positif qui attire les solutions basiques, et un autre négatif qui attire les solutions acides. En y ajoutant un courant électrique l'EPO naturelle se déplace avec le gel du coté basique, vers un pH de 3,92-4,42, alors que l'EPO synthétique se déplace de l'autre côté, vers un pH plus acide. En effet, l'EPO naturelle est moins acide que le synthétique. L'électrofocalisation est une autre chromatographie sur plaque à laquelle on ajoute un courant tridimensionnel (champ électrique dans un plan et aussi sur axe). Les protéines sont séparées en fonction de leurs charges électroniques et l'EPO synthétisé peut être reconnu grâce à sa mise en évidence par un anticorps « anti-epo », qui détruit seulement l'EPO naturelle.
Cependant ces techniques sont peu fiables car la concentration de l'EPO dans les urines est présente en très faible quantité.
Test sanguin :
Le test sanguin, introduit depuis 1997 dans le cyclisme est la seule technique à ce jour assez complète pour permettre un contrôle le plus précis et le moins coûteux que possible. L'équipe médicale analyse le sang prélevé sur un sportif durant un contrôle pour déterminer s'il est positif ou non à la prise d'EPO. Durant l'analyse du sang, les médecins mesurent le taux de pourcentage en hématocrite (pourcentage du volume des globules rouges par rapport au volume sanguin), si celui-ci est supérieur à 50% on estime qu'il est positif à la prise d'EPO. En clair, les