Expose grece
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Introduction : http://www.france.attac.org/archives/spip.php?action=acceder_document&arg=8084&cle=b401d4dc8f5c5563b0a7df492069ff65e6620941&file=jpg%2Fhercule.jpg Car cet événement devenu majeur dans l'histoire de l'Union européenne soulève une série de problèmes auxquels les dirigeants européens ne semblent pas en mesure de trouver des solutions. Avec la crise grecque, c'est l'architecture communautaire qui est remise en cause, avec une union monétaire sans union politique ni mécanisme clair de soutien entre pays. C'est également la construction européenne qui perd un peu de son sens dans la mesure où certains Européens ne voient plus pourquoi ils paieraient pour les autres et que les partis politiques voient un intérêt électoral à devenir plus eurosceptiques. C'est aussi le modèle social continental, basé sur un Etat-providence plus ou moins développé, qui pourrait subir une transformation radicale sous le coup d'une rigueur imposée à la Grèce mais qui pourrait devenir un modèle anticrise pour les autres pays.
Mais les plus concernés sont bien sûr les Grecs eux-mêmes, qui ont soudainement dû apprendre à vivre avec moins et sans perspectives claires, à voir leur gouvernement vendre entreprises et terres pour se financer, et à repenser leur rapport à l'Etat, trop souvent basé sur les petits arrangements avec le droit.
Les marchés boursiers, les capitales de l'Union européenne, les ministres des finances, le grand centre financier allemand qu'est Francfort et même le Fonds monétaire international à Washington deviennent nerveux. Une question les hante tous : que se passe-t-il lorsqu'un pays, qui plus est membre de l'Union monétaire européenne, fait faillite ? L'UE peut-elle se le permettre ? Une chose est sûre, l'Union ne peut pas exclure la Grèce de la zone euro et la laisser se débrouiller toute seule, même si Athènes a jadis usurpé son passage à la monnaie unique en truquant les chiffres des comptes de