Expose FRa
A] Un crime
Le café est le lieu où n’importe qui peut assister au crime qui vient de se produire. Il est donc associé tout au long de l’histoire associé à cet évènement.
Le livre débute par la scène de crime, on assiste cependant qu’à l’arrivée de la police, et non à l’acte.
Ce passage est significatif de la mort, Champs lexical de la mort : corps ; étendue ; sang ; morte. Ambiance très close comme un tombeau, lumière faible « Lueur du magnésium », « le crépuscule… »
Crime assez spectaculaire puisque présence de sang « Il y avait du sang qui coulait de sa bouche en minces filets épars. »SPYING ON
Page 18, L.22, il est dit que « L’homme s’assit près de la femme morte. »
La douleur suscitée par son propre crime provoque chez l’homme un violent délire lié à la passion qu’il éprouve, est facilement perceptible par le lecteur.
B] Provoqué par la passion
Cette passion se ressent dans ses gestes, son comportement ainsi que ses paroles. En effet, au début du passage, il est dit que « Toute expression avait disparu de son visage, excepté celle, foudroyée, indélébile, inversée du monde, de son désir. » Il est clair que l’homme éprouve un violent attachement à la jeune femme le plongeant dans la démence. Ces gestes sont paradoxaux par rapport à la situation. Alors qu’il l’a tuée, il lui montre des gestes de tendresse. « L’homme s’assit près de la femme morte, lui caressa les cheveux et lui sourit » Il l’appelle « Mon amour. Mon amour. » Il colle même son visage au sien, dans le sang de sa bouche. Un photographe le prend « assis et souriant », son sourire témoigne de son détachement par rapport au crime commis, ou peut être alors ne se rend-t-il pas compte de ce qui se passe. Cela peut presque être un moment intime entre eux deux. Entouré par la foule, il continue tout de même ces gestes d’affection. On peut aisément faire le lien de cette scène avec celle du mythe de Tristan et Yseult lors de la dernière scène de leur