Exposé sur les lanceurs d'alerte
Il engendre beaucoup de risques comme sa vie professionnelle, sa sécurité financière et même physique. Par exemple, Daphné Galizia en a payé les frais en se faisant assassiné en 2016 suite à ses révélations de fraude fiscale et corruption chez certains politiques maltais. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux veulent garder l'anonymat, ce qui est désormais possible grâce à des lois comme le Whistlebower Protection Act qui garantit un statut d'anonymat ou avec la loi Sapin II votée en France en 2016 qui définit le statut du lanceur d'alerte. Ce n'est donc pas une vocation ou un métier mais bien une situation où tout le monde est susceptible de se trouver car les lanceurs d'alerte sont la plupart du temps « internes » au système qu'ils dénoncent. On peut …afficher plus de contenu…
Les lanceurs d'alerte défendent donc ce principe fondamentale de notre démocratie : la liberté d'information qui repose sur la liberté de communication des pensées et des opinions. Pour illustrer cette idée, on peut parler de Julian Assange qui fonde en 2006 le site « Wikileacks » afin de défendre la transparence de l'info : ce site a pourtant été classé « ennemi d'Etat » aux Etats-Unis, pourtant son initiative est au service d'une démocratisation de l'information ce qui reflète ici certaines limites de la