Explication de texte Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation (1966) Dans cet extrait, Arthur Schopenhauer présente une définition du bonheur par négation. Il donne une vision pessimiste de celui-ci en affirmant que la douleur est constamment présente et que, par conséquent, tous les efforts effectués par l’homme pour tenter d’y remédier sont inutiles. La thèse défendue par Arthur Schopenhauer est que la douleur …afficher plus de contenu…

La douleur, si elle n’est pas vécue comme telle, devient une forme de tristesse ou d’ennui. Nous verrons, à partir de cet extrait, en quoi Schopenhauer affirme que l’homme ne peut pas échapper à la souffrance et à la douleur. Pour cela, nous observerons que la volonté et les efforts de l’homme le conduisent tout de même à vivre dans la douleur. Ensuite, nous analyserons comment le stoïcisme peut, selon l’auteur, être un moyen d’accéder à ce qui se rapproche du bonheur. I. L’homme vit constamment dans la douleurLa pensée dominante de cet extrait est que l’homme vit constamment dans un état de souffrance malgré tous les efforts qu’il fournit pour s’en séparer. Il justifie cette idée dans un autre extrait …afficher plus de contenu…

En effet, en évoquant le stoïcisme (qu’on peut notamment rapprocher avec la pensée des philosophes de la Grèce antique), il invite les hommes à accepter la condition dans laquelle ils se trouvent. Prendre conscience que la douleur est « naturelle » et « inévitable » permettrait à l’homme d’amoindrir les souffrances qu’il éprouve lorsqu’il multiplie les efforts pour essayer d’être heureux. L’« indifférence stoïcienne » dont parle Schopenhauer serait le moyen de comprendre qu’il n’existe pas de bonheur durable. En réalité, la volonté de l’homme est un frein au bonheur parce que celle-ci est insatiable et donc impossible à satisfaire. C’est ce que Schopenhauer explique en déclarant : « tout vouloir a pour principe un besoin, un manque, donc une douleur