Chers élèves de secondes,Voici le travail à réaliser pour la classe de français : 1- Sur votre cahier/classeur, répondez de façon rédigée au deuxième axe d'étude de l'extrait 1 de Phèdre de Racine (« Montrez que l'amour qu'éprouve Phèdre est de l'ordre de la fatalité »). Vous organiserez votre réponse en sous-parties ; chaque sous-partie doit avoir un thème propre et s'appuyer sur différents arguments ; chaque argument doit s'appuyer sur des citations et des …afficher plus de contenu…

A ce titre, elle invoque « Vénus », déesse qu’elle nomme de façon explicite comme responsable : « je reconnus Vénus ». Il s’agit pour le plus grand malheur de Phèdre d’une déesse inflexible, qui ne transige pas. En effet, Vénus est la déesse de l’amour, capable d’insuffler la passion dans le cœur des humains ; il s’agit alors d’une passion dévastatrice : « ses feux redoutables ». De même, Vénus est une déesse tenace, pugnace ; elle épargne peu les humains qu’elle a choisis comme victimes : « D’un sang qu’elle poursuit ». Le verbe « poursuivre » indique que Vénus traque ses victimes …afficher plus de contenu…

Le pluriel qui se rapporte aux sacrifices (« de victimes ») témoigne bien de sa dévotion. Par ailleurs, elle tente par elle-même de se libérer de sa passion en en chassant la cause ; ainsi essaie-t-elle de devenir odieuse à Hippolyte comme en atteste le champ lexical du châtiment : « le persécuter », « les chagrins », « une injuste marâtre ». Elle force même son départ : « son exil ». Force est de constater cependant que cette lutte est vaine, Phèdre est impuissante face à cet amour. Notons tout d’abord que Phèdre est en effet trahie par elle-même. Elle n’est pas en effet de force à lutter. Malgré toutes ses tentatives, cet amour revient, redoublé. Elle qualifie elle-même