Explication romain gary p15-17
Autobiographie – Romain Gary – 2
Pages 15 à 17
Intro :
Romain Gary n’a pas eu de père, sa mère a fondé tous ses espoirs sur lui
Début de la promesse de l’Aube : analepsie : retour en arrière, événement antérieur au paragraphe de la page 13. Il revient sur une scène marquante.
Quel regard le narrateur porte-t-il sur cette scène marquante de son passé ?
I . Une scène théâtrale
I.1 La scène se déroule sous le regard d’un public
- Romain Gary veut cacher sa mère mais il se donne quand même en spectacle : perception des émotions (fin p.15, début p.16)
- Tourne le dos (« derrière mon dos ») : ne veut pas de ce théâtre
- Répétition de « regards » : gêne/honte ; n’a pas envie de s’exhiber
I.2 Une mère actrice qui est en elle-même un personnage
/ !\ dans sa jeunesse, Nina a été actrice
- Arrivée théâtralisée : accessoire dont elle est affublée : elle en est remarquable + gestes théâtraux ; elle se fait remarquer ; tout le contraire de ce que veut Romain Gary
- Phrases exclamatives, fortes (comme s’il y avait des didascalies), très expressives, ton déclamatoire, emphase, exagération, parole mise en scène.
- Visage émerveillé, radieux : surenchère !
I.3 Romain Gary joue aussi un jeu
- Il se donne un rôle d’homme (dur, tatoué, comme si cela était inné), roule les épaules, etc. + compléments circonstanciels de manière, nonchalance… Fait appel à sa virilité, et celui lui demande un effort (« toute la froideur dont j’étais capable »)
- Double « je » grâce au chiasme « J’entourai ses épaules de mon bras cependant que de ma main libre j’esquissais ce geste … »
Transition
Dans ce texte, Nina met en œuvre ses talents d’actrice et Romain Gary le fait aussi, plus ou moins bien ; il joue en effet un double jeu, et cette dualité s’applique également au regard porté sur la scène.
II. Un regard ambigu
II.1 Une scène susceptible de provoquer le rire ou le sourire du lecteur
- Comique de caractère :
Le narrateur est infantilisé (de