Explication linéaire pour commentaire composé :
La curée (chap. 3) de Zola de « Cependant la fortune des Saccard » à « les ombres descendaient sur la ville ».
Phrase 1 : opposition (« cependant ») avec ce qu’il était écrit précédemment ; les Saccard n’ont jamais été aussi riche mais leur fortune ne sera jamais plus importante ; prolepse.
Phrase 2 : ils sont parisiens, très riches car « en plein Paris », ce n’est pas le Paris pauvre; « elle brûlait » métaphore de la fortune qui brûle ; ils la dépensent dans Paris donc ils en profitent énormément ; « comme un feu de joie » comparaison, ils sont donc heureux ; hyperbole (« colossal ») champs lexical du feu avec « brûlait » et « feu » ;
Phrase 3 : champs lexical du feu (« ardente », « flamboiement des torches ») ; moment où il y a foule et où il y a de l’agitation (« ardent ») et du bruit (« aboiement », « claquement ») ; métaphores des habitants de Paris : les pauvres sont sous-estimés, sont des chiens, aboient car ils sont virés des quartiers, les riches les dirigent avec leurs fouets ; appellation de la foule « la curée » ; allitération en « -ment ».
Phrase 4 : champs lexical de la richesse (« triomphe », « fortune ») ; ils montrent qu’ils sont riches effrontément (« impudence ») bien que ce soit depuis peu de temps (« six mois »); ils ont une soif de richesse, métaphore (« appétits ») ; cela faisait longtemps qu’ils attendaient cela (« contentaient enfin ») ils sont riches depuis que les vieux quartiers ont été reconstruit.
Phrase 5 : leur vie est une dépense excessive d’argent (« débauche de millions ») et de plaisir avec les « femmes » ; hyperbole (« grande débauche »).
Phrase 6 : le vice vient des riches (« de haut ») ; métaphore de l’eau qui coule de haut en bas et que rien n’arrête ; énumération des endroits où le vice est présent ; « ruisseaux » renvoi aux pauvres, « bassins » et « jet d’eaux des jardins » renvoient aux riches, elle pénètre de partout toutes les classes sociales sont concernées ;