Explication lettre 10 des lettres philosophiques (voltaire)
La lettre peut être divisée en deux grands mouvements : Le premier mouvement porte sur le commerce anglais et ses avantages financiers pour le pays. La deuxième moitié de la lettre (à partir du deuxième paragraphe de la page 76) porte sur les marchands et les changements sociaux en Angleterre en comparaison avec les autres pays européens.
Dans la première phrase du premier mouvement du texte, c’est déjà clair que Voltaire fait l’éloge du commerce en Angleterre, car il commence par « Le commerce, qui a enrichi les citoyens en Angleterre » (p. 75). Il présente la théorie du cycle du commerce, la liberté et la richesse de l’État : « Le commerce […] a contribué à les rendre libres, et cette liberté a étendu le commerce à son tour ; de la s’est formée la grandeur de l’État. » (p. 75). Ensuite, Voltaire donne deux exemples qui prouvent la richesse de l’Angleterre qui s’est développée à cause du commerce. Le premier exemple est lié aux forces navales de l’Angleterre. Voltaire accentue ce pouvoir des anglais en comparant la situation du pays de son temps au passé : « qu’une petite île, qui n’a de soi-même qu’un peu de plomb, de l’étain, de la terre à foulon, et de la laine grossière, est devenue par son commerce assez puissante pour envoyer, en 1723, trois flottes à la fois en trois extrémités du monde » (p. 75). Cette comparaison montre une différence extrême qui ne s’est produit qu’à cause du commerce. Dans le