Explication de texte schopenhauer extrait de "essai sur le libre arbitre"

1589 mots 7 pages
Explication de texte : Extrait de l’Essai sur le Libre Arbitre, de SCHOPENHAUER

La conscience est le propre de l’homme, ce qui par exemple le différencie des animaux : c’est la « fierté des hommes » selon Rousseau : la connaissance qu’a l’homme des ses pensées, de ses sentiments, mais aussi et surtout de ses actes. En effet, on pense souvent être seul maître de ses actes, de son comportement, on pense être la cause directe de nos actes : c’est le libre arbitre.
Mais il semblerait que le libre arbitre de l’homme n’est qu’une illusion et que l’on n’estjamais tout à fait libre d’agir comme bon nous semble.
C’est la thèse défendue par un philosophe allemand de la fin du XVIIIe, Schopenhauer. Afin d’exposer sa théorie, il a écrit un Essai sur le libre arbitre, dans lequel il dément celui-ci. Le texte que nous expliquons est composé de trois parties : dans la première, de la ligne 1 à la ligne 7 jusqu’à [besoins divers qu’ils suscitent.], il explique que seul le caractère de l’homme est inchangé tout au long de la vie de celui-ci, puis dans la deuxième partie, de la ligne 7 au tiret de la ligne 12, il dément de manière directe le libre arbitre, puis dans la troisième partie, de la ligne 12 à la fin du texte, il explique pourquoi l’homme n’est pas conscient de cette absence de libre arbitre.

Au début du texte, Schopenhauer parle du caractère de l’homme comme étant quelque chose d’inné : qui « reste le même toute la durée de sa vie ». C’est donc, d’après lui, quelque chose qui rend chaque personne unique, puisque ce caractère serait inchangé, quelque soit l’âge du sujet, ses influences, les circonstances dans lesquelles il se trouve et même quelques soient « ses connaissances et ses opinions » : cela signifie que l’homme serait comme prisonnier de son caractère, celui-ci pouvant être bon comme mauvais. L’auteur utilise la métaphore de l’écrevisse sous son écaille pour imager cette limite d’esprit ; l’image est forte et interpelle le lecteur puisque comparer l’homme

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