Explication de texte john stuart mill
Ce texte de John Stuart Mill se situe dans le courant de pensée de l'anti paternalisme et de l'utilitarisme. C'est à dire que l'État ne commande pas la morale des gens. L'auteur explique qu'il ne faut pas user de la force envers un individu pour le contraindre, sauf s'il nuit à autrui il faut que la société le fasse. Le texte est en rapport avec la morale, plus précisément la liberté : être libre c'est en partie être autorisé à faire quelque chose pour soi même, même se faire du mal si on ne nuit à personne. On peut se demander ce qu'est la morale pour Mill dans l'État puis l'idée ou la critique qu'il veut faire passer en parlant de la non-nuisance.
Tout d'abord Mill dans ce texte ne veut pas agresser la morale. Il veut juste justifier que la morale est de l'ordre de la libre décision. Pour lui si nous n'avons pas notre propre décision et que l'État nous contraint avec la force, il fera de l'Homme une fabrication à son image.
En effet la contrainte de la société par la force repose uniquement sur la force ou sur la dissuasion : on peut espérer arriver à convaincre de la nécessité de ne pas nuire à autrui, on peut essayer d'expliquer qu'on a pas intérêt à nuire à autrui, l'important n'est pas tant le moyen qui fait qu'on y arrive que le résultat : il faut que personne ou que le moins de monde possible n'embête autrui.
La contrainte pour la morale ne signifie rien. L'idée que l'on puisse contraindre les gens à vivre heureux n'a aucun sens. C'est pour cela que Mill utilise le argumentatif «faire des remontrances» , «raisonner» , «persuader»... Pour cet auteur contraindre quelqu'un va donc contre la morale.
Il faut laisser le choix aux individus pour être heureux. Sinon de les conseiller sans les contraindre. Sauf pour les personnes en dessous de la majorité, comme il l'explique dans son dernier paragraphe, qui ne sont pas encore aptes à se juger,à se prendre en charge. Ici le paternalisme peut s'expliquer mais