Explication de texte : emile, de j-j rousseau
Dans cet extrait d’Emile (1762), Jean-Jacques Rousseau fait le parallèle entre la culture des plantes et l’éducation des hommes. Pour lui, l’apprentissage est nécessaire car l’homme né faible. Cette formation passe par trois sortes de maîtres. Sa problématique est donc de savoir quelle est la meilleure éducation possible et quels sont les bons éléments pour le développement de l’enfant. De la ligne 1 à 5 il présente sa thèse (« on façonne les plante […] par être un enfant. »), qu’il approfondie de la ligne 6 à 8 (« nous naissons faibles […] par l’éducation. »). Puis, de la ligne 9 à la ligne 12, il explique l’origine des trois maîtres (« cette éducation […] éducation des choses. »). L’extrait se termine par l’idée qu’a Rousseau d’un être « bien élevé ».
Tout d’abord, l’auteur fait une analogie entre les végétaux cultivées et les hommes éduqués. Le mot « culture » l.1 est à prendre au sens d’agriculture, et non de culture de l’esprit. C’est-à-dire que les plantes ont besoin de la main de l’homme pour se développer et se façonner. Tout comme l’homme, qui a besoin de ses congénères pour se créer lui-même, le mot culture est alors à prendre au sens de travail et d’instruction, ou d’apprentissage. L’éducation est donc la transformation, l’amélioration, de l’homme par l’homme, permettant à l’enfant de devenir adulte.
Dans la phrase suivante : « Si l’homme naissait grand et fort, sa taille et sa force lui seraient inutiles (…) » l.2, le conditionnel imparfait montre une éventualité qui n’a pas lieu d’être. De plus, il soutient que si l’homme naissait adulte (et non enfant), le reste de la population ne se préoccuperait pas de lui (« empêchant les autres