« A une vérité ténue et plate, je préfère un mensonge exaltant »
D’Alexandre Pouchkine

Devons nous dire la vérité tout le temps ? Dans n’importe quelles circonstances ? Pouvons-nous mentir ? Pourquoi devons nous dire la vérité ? Pourquoi voudrions-nous mentir ? Alexandre Pouchkine répond en citant : « A une vérité ténue et plate, je préfère un mensonge exaltant ». Alexandre Pouchkine était un poète et écrivain russe, né le 6 juin 1799 et décédé le 10 février 1837. Enfant de nobles, Pouchkine a été baigné dans la lecture toute son enfance. Malgré son adolescence de débauché et son exil, il est l’auteur d’un grand nombre de poèmes, de nouvelles, de romans, tels que : « Ode à la liberté », « Boris Godounov » ou encore « Récits de feu Ivan Pétrovitch Belkine », livre de nouvelles duquel est extrait la citation que je vais aborder. Alexandre Pouchkine a toujours été un révolutionnaire aux idées innovantes par rapport au conditionnement de la Russie Tsarine, c’est d’ailleurs pour quoi il fût contraint à l’exil par Alexandre III. Par sa vie décalée, Alexandre Pouchkine a un point de vu différent sur la notion de vérité comme il a pu l’exprimer dans sa citation.

Nous nous accrochons tous à la vérité, mais qu’est-elle réellement ? N’importe quel dictionnaire répondrait à cette question quelque chose comme : «Caractère de ce qui est vrai ». En fait, la vérité dépend d’une interprétation de la réalité… C’est donc bien gentil de ne dire que la vérité, mais votre vérité n’est peut-être pas celle de votre voisin. Pour lui, vous ne dites rien d’autre qu’un vilain mensonge. Par exemple, une chaise est une chaise, c’est la réalité… Mais si nous devions qualifier cette chaise, l’un pourrait la voir petite, l’autre un peu plus large, ceci est un aspect de la vérité personnelle de chacun. Maintenant, la vérité est une valeur fondamentale, celle-ci assure la confiance mutuelle. C’est un besoin, voire un devoir, de savoir et de dire la vérité. Prenons un avis philosophique…