Exemple d'introduction : l'argent
« La proposition « l’argent n’a pas d’odeur » est un euphémisme inversé. Dans l’inconscient cela s’énonce sans doute de la façon suivante : Pecunia olet, c'est-à-dire argent = matière fécales » a déclaré le psychanalyste Sandor Ferenczi dans son article « Pecunia Olet » extrait des Œuvres Complètes (1913-1919), Psychanalyste II . A l’aide des trois œuvres au programme, vous composerez une réflexion autour de cette identité de l’argent et de la merde.
Introduction
L’argent devient indispensable à tout échange, et est au centre de notre vie consciente ou même inconsciente. C’est que l’argent, s’il tient son nom d’un métal, n’est pas un simple objet sans odeur et renvoie inconsciemment à la merde, comme l’explique le psychanalyste Sandor Ferenczi : « La proposition « l’argent n’a pas d’odeur » est un euphémisme inversé. Dans l’inconscient cela s’énonce sans doute de la façon suivante : Pecunia olet, c'est-à-dire argent = matière fécales » ». L’argent apparait ainsi non comme un simple moyen qui permettrait de se procurer tous les biens, mais comme une conséquence de phénomènes inconscients qui le place en relation avec la merde. En quoi notre rapport à l’argent révèle celui avec la merde ? Cette logique guide l’Avare de Molière en 1668, comme l’Argent de Zola en 1891 ; et aussi la Philosophie de l’argent (chapitre III, sections 1-2). Si l’argent apparaît comme ayant ou pas une odeur, c’est qu’il « pue » sur le plan moral et social, par là, c’est en fait un rapport intime avec la merde qu’il