Énoncé 1 : Montrez en quoi l’extrait du roman La Terre paternelle de Patrice Lacombe respecte l’idéologie de conservation. Au 19e siècle, la majorité de la population québécoise vivait à la campagne comme le faisaient leurs ancêtres. Plusieurs coutumes et pratiques anciennes étaient très valorisées. Pour conserver ce mode de vie, plusieurs auteurs du temps ont valorisé la vie à la campagne. Par exemple, le roman La Terre paternelle de Patrice Lacombe met bien en mots l'idéologie de conservation. Pour conserver ces valeurs de vie ancestrale, l'auteur met en valeur la vie à la campagne et l'importance de la famille. À cette époque, pour survivre, les gens devaient faire de l'agriculture sur leur propre terre et élever des animaux pour subvenir à leurs besoins. Vivre de la terre était donc primordial: « La terre soigneusement labourée et ensemencée, s'empressait de rendre au centuple ce qu'on avait confié dans son sein. » (réf.) Dans cet extrait, l'auteur utilise une personnification pour expliquer à quel point la terre peut nous aider à combler notre faim. La terre est représentée comme un être pouvant donner la vie, au même titre que la mère qui nourrit son enfant nouveau-né à même son sein. De plus, l'agriculture est idéalisée dans cet extrait, car elle est visualisée comme étant facile et n'exigeant que peu d'efforts proportionnellement à la quantité d’aliments récoltés. La vie à la campagne est non seulement bonne grâce aux bienfaits que l'on peut recueillir de l'agriculture, mais elle permet aussi de vivre dans un environnement familier, soit vivre là où nos ancêtres ont vécu : « Contents de cultiver en paix le champ que leurs ancêtres avaient arrosé de leurs sueurs, ils coulaient des jours tranquilles et sereins. » (réf.) Dans cette partie du texte, la métaphore « arrosé de leurs sueurs »