ANALYSE DE SITUATION ET D’ACTIVITE 1, SEMESTRE 2

Description de la situation

Durant mon stage en EHPAD, dans un service composé de vingt-quatre chambres, j’ai pu observer et progresser dans un grand nombre d’actes de la vie quotidienne chez les personnes âgées. Je suis encadrée par les infirmières dans la réalisation des soins infirmiers et par les aides-soignantes dans les soins de nursing.
Un matin, alors que je me trouvais en salle de soins avec les aides-soignantes pour compléter les dossiers de soins, le médecin chef de service se joignait à nous précipitamment. Alors qu’il effectuait sa visite quotidienne, il fut interpellé par ce qu’il venait de constater chez une patiente, Madame K. Cette dernière, âgée de 89 ans, est résidente depuis 3 ans dans le service. Son état général s’étant altéré depuis quelques mois, Mme K a perdu son autonomie. Elle est actuellement grabataire et ne se lève plus. Elle a également perdu l’appétit et l’envie de boire. Une perfusion d’hydratation et une sonde urinaire ont été mises en place. Elle nécessite donc une surveillance plus accrue car son état s’aggrave de jour en jour.
Le médecin nous invite donc, une aide-soignante et moi-même à venir constater les faits avec lui. La patiente dormait. Il souleva le drap de cette dernière et nous montra trois phlyctènes apparues durant la nuit. Une très prononcée et deux autres plus petites au niveau de la cuisse droite de Mme K. Le médecin m’expliqua tout en le disant à l’aide-soignante, que cela était dû à la sonde mal placée. En effet il nous dit qu’elle passait au-dessus de la cuisse de la résidente et pendait au lit. Il ajouta que Mme K, se tournant du côté droit pendant la nuit, a du écraser la sonde sans que l’aide soignante de nuit ne le remarque. Cela provoqua donc un début d’escarre qui laissa place à une phlyctène. Il est dit dans le protocole de prévention d’escarre qu’il ne faut pas de superposition d'épaisseur (couches, protections, alèses, sonde...) qui enlève