À travers les siècles, l’homosexualité a connu des temps difficiles. Avant l’ère moderne, les personnes qu’on soupçonnait d’être homosexuelles ou qui s’affichait être attirées vers une personne de même sexe étaient persécutées. C’est surtout dû à une question de religion et de moeurs des époques précédentes. Bien que nous soyons au XXIe siècle, l’homosexualité est acceptée, mais il reste encore des tabous. Au XVIIIIe siècle, le milieu scientifique s’est intéressé à la sexualité et ses conséquences sur les gens. L’un d’entre eux est Sigmund Freud, médecin en neurologie et père de la psychanalyse, il est le premier penseur moderne à démontrer le rôle de la sexualité sur le développement psychologique. Freud élabore plusieurs théories en lien avec la sexualité, et l’une d’entre elle est : quel éclairage jetterait la théorie freudienne du complexe d’Oedipe sur l’homosexualité ? Alors, ce texte portera sur cette théorie élaborée par Freud et par la suite une thèse personnelle sur le sujet.

Premièrement, Sigmund Freud né en 1856 à Freiberg, en Autriche, est le père de la psychanalyse. Il est aussi le premier médecin a énoncer le rôle de la sexualité sur le développement de la personnalité chez chacun d’entre nous. Il s’est alors intéressé à tous les aspects de la sexualité qu’un individu pouvait avoir. Par exemple, l’homosexualité. Freud explique l’homosexualité en lien avec le complexe d’Oedipe. Dans la mythologie grecque, Oedipe, sans le savoir couche avec sa mère, tue son père, et lorsqu’il l’apprend, il s’ôte la vue lui-même. Alors le complexe d’Oedipe est le fait d’être attiré sexuellement par ses propres parents. Donc, les petites filles sont attirées par leur père et les garçons par leur mère, et tout au long de la croissance des enfants, il y a plusieurs étapes qui leur permettent de construire leur propre identité sexuelle. La vie affective et sexuelle d’un enfant se développe en trois phases : la première phase est le stade oral, qui se développe dès la