Evaluation
L’enseignant d’EPS, connaissant ses élèves et leurs capacités motrices différentes, prépare sa séance avant son temps de classe en construisant un certain nombre de taches de difficultés différentes. Il aménage et réaménage l’espace en plusieurs parties pour agir plus efficacement dans un contexte de classe particulier avec des élèves n’ayant pas les même ressources.
C’est ce que met en évidence la théorie de l’action située. En effet, Durand en 2000, dans Chronomètre et survêtement, évoque le passage d’un contexte « contrainte » à un contexte « ressource ». Il passe ainsi d’un modèle de tâche qu’il a déterminé a priopri à une action émergente. Ce qu’il planifie va être remis en œuvre dans un certain contexte qu’il n’avait pas forcément prévu. Cette simple demande de la tache ne suffit pas pour la réussite des élèves dans l’acquisition d’une ou plusieurs habiletés motrices. Au cœur d’une activité opérative complexe, la planification est certe nécessaire mais ne suffit pas. L’enseignant d’EPS doit penser à des remédiations de taches ou un remaniement de l’espace en fonction du contexte de classe dans lequel il va enseigner. On voit bien que la situation proposée dépend de la réponse d’élève face à cette dernière dans un contexte précis. Varela en 1989 parle d’un « couplage perception action » considérée comme un système autonome « opérationellement clos ».
Prenons l’exemple d’une classe de 2nd en gymnastique, les programmes du lycée spécifient qu’ils doivent atteindre une compétence de niveau 3 où ils devront présentés deux séquences différentes composées de 3 éléments enchaînés. Si l’enseignant prévoit sa séance sur des figures au sol uniquement sans s’occuper des agrès pour le moment. Il réparti sa classe en plusieurs 4 ateliers où l’objectif sera de faire coordonner différentes actions