Euthanasie
Introduction
Cet exposé porte sur les débats récents concernant l’euthanasie notamment suite à l’affaire Vincent Hubert. Il s’agit d’abord de savoir de quoi il est question. A l’origine, l’idée d’euthanasie signifie une "bonne mort". Il s’agissait dans l’antiquité d’une mort au combat, d’une mort pour des valeurs, ou d’une mort couronnant une belle vie. Puis ce terme a pris le sens d’une mort sans douleur, et aujourd’hui celui, presque exclusif, d’une mort provoquée volontairement.
La question de l’euthanasie est donc celle-ci : peut on mettre fin volontairement à une vie humaine, en particulier lorsqu’elle approche de son terme et qu’elle s’accompagne de souffrances ? Il faut encore relever que dans notre époque très médicalisée, près de la moitié des morts ont lieu en hôpital. L'arrêt de soin, non-réanimation, ou au contraire poursuite des soins jusqu’à la dernière extrémité, et toute la question autour de l’euthanasie est de savoir quels genre de décisions sont admissibles ou non. Nous allons nous concentrer sur les cas d’euthanasie en fin de vie, parce que ce sont ceux qui sont le plus proche d’entrer dans la législation ; on ne traitera pas des cas d’enfants prématurés atteints neurologiquement, ni les demandes d’aide au suicide par des handicapés dont les jours ne vont pas à leur terme.
Qu'est ce que réellement l'euthanasie ?
Le mot euthanasie est l’action de mettre fin à l’agonie d’une personne.Si à l’origine ce terme était donc désigné essentiellement dans le but d’éviter l’agonie en mettant fin à la vie d’une personne, de nos jours, on défini le mot euthanasie plutôt comme une pratique, visant à provoquer le décès d’une personne atteinte d’une maladie incurable, avec souffrances morales ou physiques insoutenables. L’action de l’euthanasie est pratiquée par un médecin ou sous contrôle.Il ne faut donc pas confondre euthanasie avec l’aide au suicide car c’est le patient lui-même qui déclenche sa mort et non une autre