Euthanasie
Cette pratique qui consiste à accélérer la mort d’un malade incurable afin d’abréger ses souffrances est considérée comme un acte passif lorsqu’on arrête les traitements ou machines et comme un acte actif lorsqu’on lui donne la mort.
Devenu un débat de société depuis que l’homme a perdu la Foi, donc sa vision d’une vie après la mort, et pris conscience de la limite de la science à prolonger sa vie.
Le Dr L. Schartzenberg, pour qui la vie « c’est le grand large » et non pas une chambre encombrée d’appareils et saturée d’air conditionné, est d’avis favorable à l’utilisation d’une médecine douce qui accompagnerait le patient demandeur vers une fin digne sans douleur.
Même si ces actions semblent parfois justifiées, voire nécessaires, bon nombre de médecins les trouvent incompatibles avec leur code de déontologie qui oblige le maintien de la vie humaine au détriment de l’avis humain .
Selon le juriste allemand Binding, un malade condamné et souffrant pourrait y avoir recours mais cela soulève la question de savoir : comment être sûr qu’un malade est incurable ? La médecine estime que ceux qui ne peuvent être guéris aujourd’hui pourront l’être demain avec les innombrables progrès de la science et préfère opter pour l’acharnement thérapeutique …au cas où…
Reste un réel cas de conscience pour ceux qui plus humanistes failliraient à leur devoir professionnel.
En France, le sénateur Henri Caillavet a déposé une proposition de loi qui autoriserait le malade à « demander sa mort », dans le cas où il serait incurable et conscient de sa demande. Ceci par un acte authentique constaté par trois médecin et deux témoins n’ayant aucun lien avec le malade. Sa proposition dénonce l’acharnement thérapeutique qui ne sert qu’à repousser une mort inéluctable, et permettrait ainsi une fin digne et moins tragique pour le malade et son entourage.
Dans son roman « Le lit défait », Françoise Sagan aborde le sujet délicat d’une