Eugénie Grandet : Portrait d'Eugénie
Auteur réaliste.
Situation du texte : Eugénie Grandet, BALZA C, 1834, roman sur la corruption du monde. Raconte l’histoire d’Eugénie, fille d’un avare, âme pure, amoureuse de son cousin, « soumise » à ses parents et aux corruptions du monde jusqu’à la fin de sa vie
Situation de l’extrait : Balzac fait le portrait physique et moral de Madame Grandet, mère d’Eugénie, description précise.
Problématique : En quoi peut-on dire que Balzac fait de Madame Grandet un portrait contrasté et surprenant ?
I.UN PHYSIQUE DISGRACIEUX
1.Une grande laideur
·Imparfait de description, champ lexical du corps -> Balzac fait une description physique
·Accumulation : « sèche, maigre, gauche, lente » -> Balzac veut renforcer le portrait péjoratif de Madame Grandet.
·Répétition anaphorique : « gros » -> Balzac transpose dans l’écriture un phénomène d’entassement qui reproduit la grosseur 2. Des comparaisons peu flatteuses ·Comparaison péjorative : « jaune comme un coing » -> Madame Grandet est comparée à un fruit, qui va être mangé. N’a pas un teint flatteur.
·Champ lexical du fruit : « fruits cotonneux », « saveur », « suc » -> Madame Grandet est desséchée, plus très jeune, Balzac fait appel aux sens
·Termes associés à la laideur et à la vieillesse : « noires », « ridées », « en galoche » -> Presque une sorcière II. UNE « EXCELLENTE FEMME »
1. Une « douceur angélique » · Très grande opposition : « excellente » -> Balzac crée la rupture. Peinture du caractère.
· Champ lexical de la religion : « abbé », « résignation », « piété » -> Madame Grandet est très religieuse.
· Champ lexical de la douceur
· Accumulation sur la bonté de Madame Grandet : « une douceur », « un bon cœur », etc. -> Insistance sur sa bonté. 2. Une grande « noblesse d’âme » · Terme : « une vraie » -> Madame Grandet est à la hauteur de sa filiation
· Antithèse : « plaindre et respecter » -> On respecte Madame