RESUME DES RECHERCHES PREVUES DANS LE CADRE DU DEA /MA

Rédigé par TOUKO Paul Lavoisier

L’éducation est un investissement rentable aussi bien au niveau individuel que collectif. Cet élément du capital humain a été introduit dans la littérature économique dans les années 60 après les travaux des pionniers sur la relation entre l’éducation et la croissance qui sont MINCER (1958) et BECKER(1964). Facteur de cohésion national, son impact sur l’économie est considéré au même titre que celui du capital physique sur la croissance économique. Son rôle est d’autant plus important que le niveau d’éducation atteint par les individus détermine leur statut social ; ce rôle réside ainsi sur les aspects tels que l’amélioration de la productivité, l’amélioration des conditions de santé et de nutrition, la réduction des disparités et des inégalités en particulier au désavantage des femmes et des groupes pauvres de la société surtout en zone rurale. Notre première préoccupation reviendrait donc à déterminer dans quelle mesure l’efficacité du système éducatif influe sur la croissance et quel est son impact sur le développement économique de notre pays ?
Au Cameroun comme partout ailleurs en Afrique, l’attention a toujours porté sur le caractère quantitatif du système éducatif c'est-à-dire la construction des écoles, l’augmentation du taux brut de scolarisation, l’augmentation du personnel enseignant etc. L’aspect qualitatif n’étant pas dans nos priorités ce n’est que véritablement à partir des années 90 que les pouvoirs publics se sont vraiment intéressés à cette dimension. L’efficacité pour sa part sera appréhendée sous deux aspects : l’efficacité interne et l’efficacité externe.
L’analyse en termes de l’efficacité interne portera ici sur tout ce qui se passe au niveau scolaire c'est-à-dire à l’intérieur de chaque cycle car notre