Synthèse banlieue

En prononçant « les banlieues en France », une image négative d’une société en révolte prédomine la pensée de la plupart des gens. En effet le fondement d’une étude sur les banlieues en France est essentiellement une description et un commentaire de la situation sociale de ces régions. Dans ce corpus, nous allons étudier : le texte A qui est Banlieue de Eric Cobast, le texte B qui est l'invention des quartiers sensibles de Sylvie Tissot, le texte C qui est je viens de là de Grand Corps Malade, le texte D qui est Langage et exclusion de Zouhour Messili et enfinle texte E qui est Replis communautaires à sarcelles de Akram B. Ellyas.
Quel impact a cette image négative dans notre quotidien ?
Dans un premier temps, nous allons voir pourquoi la banlieue reflète de mauvais à priori, puis dans un second temps nous allons voir que cette image négative n'est pas une réalité absolue.

Tout d'abord, depuis le XXe siècle le sens du mot banlieue a dérivé. Il est devenu synonyme de nuisibilité et d'hostilité, comme nous pouvons le voir dans le texte A : « La banlieue désigne [… ] un lieu qui devient inquiétant, voire menaçant » (l. 9-12). Dans ce passage l'auteur explique clairement que la signification du mot banlieue est de nos jours négative. Dans le texte B on retrouve la même idée selon laquelle la banlieue est un endroit difficile : « problème des banlieues » (l. 4). Dans le texte C on peut voir que la banlieue peut-être dangereuse : « Je viens de là où la violence est une voisine bien familière » (l.19) Ici, Grand Corps Malade nous dit qu'au fur et à mesure que le temps passe, la violence devient quelque chose de banal dans les banlieues. Dans le texte D on voit que la banlieue renferme de la frustration « Les jeunes de banlieues se révoltent contre l'exclusion de la société par un langage communautaire exclusif » (l.18-19). M. Zouhour montre que cette frustration de l'exclusion est renvoyée sous forme d'un langage propre à eux et qui