Etude d'un extrait de george perec
Tout d’abord, George PEREC émet trois utilisations du pronom « Je » correspondant chacune à une époque de sa vie : « Je me souviens » qui montre que le narrateur a cherché dans sa mémoire l’explication à cette promenade. C’est écrit au passé simple : « Je fus » à l’imparfait : « n’était » et au plus que parfait : « n’avait été ». « Je sais » qui montre qu’avec la maturité qu’il a pus acquérir quelques années après, il a compris ce qu’étaient ces armes, c’est écrit à l’imparfait: « c’étaient », mais principalement au présent : « on jette », « explose », « on lance », « qui font ». Et enfin « J’appris » est la chute de cet extrait, le passé simple est utilisé afin d’appuyer sur la chronologie de son souvenir. L’auteur comprend réellement le sens de cette promenade en forêt ce jeudi de 1944.
D’autre part, George PEREC nous décrit la guerre dans un champ lexical: « maquisards, « armes », « grenades », « grenades défensives », « grenades offensives », « se protéger », « fragments meurtriers », « mal », « la résistance ». On peut constater que George PEREC a été traumatisé par cette guerre qu’il évoque avec des mots précis et en utilisant des conjonctions de subordination et de coordination : «Je sais aujourd’hui que c’était des grenades défensives, que l’on jette pour se protéger en se repliant et dont l’enveloppe d’acier guilloché explose en centaines de fragments meurtriers, et non des grenades offensives, que l’on lance devant soi avant d’aller a l’assaut et qui font plus de peur et de bruit que de mal ».
Des sentiments et des émotions apparaissent dans ce texte : « Je me souviens », « je suis très fier », « Qui me frappa le plus »… Il exprime sa fierté d’avoir pu être dans la résistance même si il y est arrivé par