Étude d'un document en histoire- « Choisis, tu est libre », caricature de Grandjouan parue dans l'Assiette au beurre, mars 1904 .

1/ Analyse de l'image.

Les deux femmes représentées sur la caricature est, à Gauche, une vieille femme religieuse, et à droite, une vieille femme qui symbolise Marianne. On peut les reconnaître à l'aide de leurs tenue vestimentaire, la femme de gauche porte la cornette, qui est l'habit des religieuses et une croix, et la femme de droite porte un bonnet phrygien. La femme de gauche symbolise l’Église et celle de droite l’État. Les bâtiments au bout des chemins représentent à gauche, une Église qui représente la religion, et à droite, une caserne qui symbolise l’État. Ils symbolisent la séparation entre l’Église et l’État. Les bâtiments le long des chemins représentent, des maisons ouvrières, des usines avec des cheminées, ces cheminées fonctionnes, cela montre le fonctionnement des règnes. On peut voir que l'enfant est tiré par les oreilles par la femme, représentant l’Église, et la femme, qui symbolise l’État. Le destin de l'enfant sera de choisir quel chemin il voudras suivre, soit la voix de la religion soit celle de l’État.

2/ Contexte politique.

Le contexte politique dans lequel s'inscrit la caricature est la Laïcité, c'est la loi sur la séparation des Églises et de l’État ( loi du 9 décembre 1905) . Les circonstances de cette loi est d'éloigner l'éducation religieuse des enfants, c'est notamment pour cela qu'il y a un conflit entre l’État et et l’Église.

3/ La signification de la caricature.

Cette caricature est anticléricale et anti-républicaine puisque la femme de gauche, qui symbolise l’Église, est l'anti-républicaine, qui s'oppose à la république, et la femme de droite, qui symbolise l’État, est anticléricale, qui s'oppose à l'intervention de l’Église dans la vie civile. Le titre « Choisis, tu est libre » est ironique puisque l'enfant est tiré par les oreille par les deux