Etude général
• « invisible et tout puissant »
• « qu’on le sente partout, qu’on ne le voit nulle part » : joue sur la présence/absence de l’auteur mais ajoute l’idée de perception de sensation qui trahissent l’auteur.
La thèse met en avant le statut démiurgique mais aussi son ambivalence. Ce qui est contestable dans la thèse :
- La puissance accordée à l’auteur : auteur dépassé par son œuvre.
- L’invisibilité du romancier : romanciers qui s’exposent à travers discours, idées politiques, autobiographies…
I°/ Le statut ambigu du romancier.
II°/ Les véritables intentions du romancier.
III°/ Une réception problématique.
I. Le statut ambigu du romancier.
A/ La toute puissance du romancier.
Diderot dans Jacques le fataliste : puissance exhibée du narrateur pour dénoncer cette puissance (contre-exemple).
B/ L’effacement du romancier.
Pas de commentaire, pas d’intervention, on trouve cela chez Flaubert. Il y a aussi la solution d’une utilisation judicieuse des procédés narratifs : polyphonie, kaléidoscope…
C/ Les signes de sa présence.
Le romancier affleure par son style, la composition, l’ironie
II. La visibilité du romancier.
A/ L’intervention du romancier.
Commentaires, jugement, remarques, sentences. Cf. Stendhal, Balzac…
B/ Le roman à thèse ou roman engagé.
Sartre, Malraux, Camus. Idéologie.
C/ Le roman autobiographique, l’autofiction.
Doubrowsky, Adolphe de Constant.
III. L’abdication du romancier.
A/ L’impuissance du romancier.
Robbe-Grillet : c’est l’écriture qui commande le livre pas l’écrivain.
Autonomie du texte littéraire : Barthes = l’œuvre est un système de signes engendré par lui-même.
B/ Une puissance trompée.
L’auteur dépassé par son œuvre.
Rôle du lecteur, lecture créatrice.
Cf. René de Chateaubriand, Les mystères de Paris d’Eugène