Etude de cas : l’affaire Tiberi I contexte précédent la campagne et_ l’élection: des débuts de fraude :_ Le découpage des circonscriptions : Tiberi, député de la IIe circonscription de Paris : Ve + moitié du VIe rattachée. On aurait pu lui rattacher le VIe côté Seine et St Germain des prés (mais il est de gauche).Sur les 2725 voix d’avance du 2ndtour de 1997 : seulement 847 fournies par le Ve ( majorité VIe). Le bourrage de liste : On a parlé du bourrage de scrutin, du découpage des circonscriptions (qui lui n’est pas illégal du « fait du prince » (que l’on pourrait qualifier d’acte arbitraire du gouvernement), mais le bourrage de liste est souvent « négligé parce que moins bien compris » La circonscription du bonheur : On On dit du Ve que c’est la « chose » de Tiberi, son bien, et il le tient « comme on tient un fief ». Tiberi entretient ce principe d’un lien direct et immédiat entre électeur et représentant comme on pourrait notamment le retrouver en Corse (d’où il est originaire). Seul problème : Paris Ve est une circonscription de 50 000 habitants. Néanmoins, le budget de Paris est de 35 milliard de francs ( à l’époque), ce qui « autorise un clientélisme sans exclusive » (France 2, Argent public, 31 janvier 2000). D’ailleurs, Tiberi ne s’en défend pas, en parlant d’une « manière comme une autre de faire de la politique » (TF1, 19h, 12 septembre 1999). Il va notamment donner une véritable illusion de suivi (lettres pour s’enquérir de l’état des habitants, avec réponses promptes de la mairie déclarant qu’elle prenait en compte leurs considérations, appels téléphoniques, …). II la machination durant la campagne et l’élection Le « noyau dur » d’électeurs : Il se cache derrière le clientélisme. Le clientélisme se révèle n’être qu’un trompe-l’œil. Il y a la réalité, la fraude électorale. Les faits sont connus, rappelés maintes fois dans la presse depuis le Canard Enchainé (23 avril 1997). Selon lui, 400 faux électeurs ont été inscris sur la liste