Etude du bassin de l'atter: qualite physicochique des eaux, etude physique de la nothomb. universite de liege departement des sciences de l'environnement
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Qualité des eaux1.Paramétres étudiés
Les méthodes d’estimation de la qualité des eaux des cours d’eau font intervenir plusieurs paramètres. Se préoccuper de la qualité de l’eau, c’est s’intéresser aux matières organiques et oxydables, aux nitrates, au phosphore, à la minéralisation globale, ...etc.
Il est utile de présenter chaque paramètre à travers son importance dans l’étude de la qualité des eaux. Les pages qui suivent sont la synthèse d’une bibliographie fournie. Nous citerons simplement l’ouvrage classique de Rodier.J, 1996, les notes de cours de Vanderborght.P, 2002 et Leclerc.L, 2002.
1.1. Paramètres généraux
1.1.1. La conductivité et la minéralisation globale :
Les mesures de conductivité des eaux permettent une bonne estimation du niveau de minéralisation globale ou de salinité du milieu en appliquant les transformation des données requis. Ce paramètre peut mettre en évidence une intervention extérieure (humaine ou autre) dans le milieu aquatique mais ne permet pas de poser un diagnostic qualitatif précis d’un cas de pollution par exemple.
.La minéralisation globale d’une eau peut être calculée rapidement par l’une des formules suivantes d’après Rodier.J, 1996 :
minéralisation mg/l= 688000 X conductivité à 20°C (S/cm)
Les données de conductivité à 25 ° peuvent être transformées en conductivité à 20° en utilisant cette formule (Rodier, J, 1996) :
Conductivité à 20 ° = Conductivité à 25°/1.116
1.1.2.Le pH
Le pH des eaux varie selon la nature géologique des terrains traversés mais aussi avec les conditions édaphiques. Le pH est un moyen pour apprécier l’état qualitatif des eaux.
1.1.3. L’oxygène dissous (O2) et le % de saturation en O2 :
La dissolution de l’oxygène dans l’eau dépend de la température du milieu. Le % de saturation de l’oxygène par rapport à la normale est un excellent critère de qualité des eaux. Les pollutions organiques surtout induisent une forte consommation d’O2 par les micro organismes consommateurs